Thursday, August 18, 2011

René Fallet - Les Pas Perdus


Premier livre (pour ce que j'en sais) qui prends le modèle whiskey on va dire sans en avoir encore le côté théatral et grandiloquent de douleur.
Ici on trouve un héro jeune, célibataire jusqu'au bout des ongles qui tombe pour une femme mariée, une femme qui veut vivre et qui vit entre ses doigts. Et qui, fatalité, retournera chez son mari, à son devoir, à ses enfants au lieu de suivre le héro dans sa poursuite de vie et de rêves. La grosse différence c'est que le héro étant encore jeune il ne ferme pas l'espoir, il ne se crucifie pas. Il souffre oui mais avec raison. (Reste que le livre a quand même été écrit et je persiste à croire à l'accent de vérité qui se trouve dans les livres de Fallet). Outre l'histoire on a aussi une envie de faire participer le lieu de toutes les attentes, la gare, la salle des pas perdus avec tout ceux que le héro croise, auquel il imagine ou découvre la vie. Le contraste avec cette vie journalière des gens normaux qu'il méprise, cette non vie. Comme il le dit si bien avant on envoyait les prisonniers dans les mines, maitenant ce sont des "employés".
Une lecture agréable sans pour autant avoir la puissance d'autres mais elle arrive quand même à persister dans l'oreille "Paille de Fer" et l'on se demande, s'il y'a en effet comme je le pense, une femme la derrière si elle a lu le livre et si elle en a pleuré. Je l'espère pour elle.

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