Saturday, December 28, 2013

Léo Ferré - ça t'va


Translated to English here

Thursday, December 26, 2013

Franz Weyergans - Rire et pleurer

Encore un très beau titre mais un livre somme toute anecdotique. Sympathique, on soit un personnage un peu théâtral qui se remet en question. Ce que j'en retiendrai surtout cependant ce sont quelques citations: "Le but de la volonté est d'arrêter de vouloir"
"L'inquiétude est la primauté du devenir sur l'être"
"Ceux qui partent n'ont pas les mêmes pensées que ceux qui restent" car à travers de sa simplicité Weyergans arrive toujours à donner une leçon d'humanité.

Sunday, December 22, 2013

Ernest Hemingway - For whom the bell tolls

Well, the title is perfect. The book on the other hand has many flaws. However reading a 1945 swedish published version was probably not the best choice to read this. First it went through censorship, all profanities being replaced by "unnammeable, profanities, unprintable" except "whore" which is funny enough to make you wonder if this is such a common word in sweden. The author also make a few mistakes in his translations but that's okay. Secondly all what is supposed to be said is spanish is written in an heavy tedious to read english with lots of "thou, thee, thist" and the like. It's annoying and distracting as if trying to picture the lack of education of the characters. Then the book is full of repetitions, heaviness, useless passages. It's not bad per se, it does provide a view of the spanish civil war from the inside, it manages to convey some of the spaniard's spirit. But it's trying too hard and fails at making it's artefices obvious. It's maybe more a book for the people who have no clue what the spanish civil war was more than anything. Clearly not a mandatory reading and I'm glad to be through with it

Saturday, December 14, 2013

Jacques Douai - Luc Bérimont/Lise Médini - Je suis plus près de toi



Translated to English here.

Je plante un arbre sec dans le ventre du feu
La mèche usée du jour charbonne sous la pluie
Naissent les bruits du soir j'entends renter les boeufs
La pendule a moulu des minutes de suie


Je suis plus près de toi
Qui brouilles le parcours
Et qui laisses ma voix
Dériver sur les mares


Je suis plus près de toi
Que le vent dans les tours
Que le dégoût des jours
Qui s'attable et me nargue


Je saurai désormais comment souffrir d'amour
Perdu au bord des champs dans les boues de l'automne
Je connaissais la peine à Paris dans les tours
C'est bien une douleur pareille, un même cours


Je suis plus près de toi,
Qui brouilles le parcours
Et qui laisses ma voix
Dériver sur les mares


Je suis plus près de toi,
Que le vent dans les tours
Que le dégoût des jours
Qui s'attable et me nargue


L'hiver est un roi mort empenné de corbeau
Il ouvre, il m'attendais, il me rit comme un frère
Les chambres sont parées d'un damier de vieux os
L'âge que j'ai ce soir pèse comme une pierre


Je suis plus près de toi,
Qui brouille le parcours
Et qui laisse ma voix
Dériver sur les mares


Je suis plus près de toi,
Que le vent dans les tours
Que le dégoût des jours
Qui s'attable et me nargue.

Monday, December 2, 2013

Edith Wharton - Ethan Frome

Pas convaincu par le livre précédent, j'ai retenté ma chance avec un livre assez court et sur un tout autre sujet et bien m'en pris car la lecture fut rapide et agréable. Il y a un effet de répétition chez Wharton (en tout cas dans la première partie du livre) qui rend la lecture plus difficile qu'elle ne devrait l'être. La mise en abîme légère du récit ne sert pas à grand chose sauf à mettre en perspective une fin somme toute bien amenée. Les personnages sont plus humains, plus réels même s'ils semblent toujours amenés les uns vers les autres de manière inéluctable. Les sentiments sont immuables chez Wharton on dirait. Mais le tout est accrocheur, une histoire simple et touchante. Bref une lecture sans regret qui fait un peu voyager dans l'hiver.

"Elle avait un œil pour voir et une oreille pour entendre. Il pouvait lui montrer des choses, lui dire des choses et goûter le bonheur de savoir que tout ce dont il lui faisait part laissait chez elle des résonances et des échos prolongés qu'il pouvait éveiller à volonté"