Sunday, November 29, 2009

JV Jones - Le Livre des Mots 1 - L'enfant de la prophécie



Les prémisses étaient prometteurs, l'auteur a un style assez direct qui me plait, une certaine noirceur légère, certains passages un peu cru (c'est pas du martin non plus ;) ). Bref je me suis dis, allez tente le coup. Après quelques chapitres je n'étais pas convaincu, j'ai donc abandonné et puis j'ai repris ma lecture quelques mois plus tard. Malheureusement ma première impression était la bonne. Le livre ne décole jamais, l'auteur n'a pas une prose très enjoleuse, l'histoire est remplie de "coups du sorts", d'aller retour inutiles, et de moments téléscopés. Bref on sent que les risques que l'auteur a pris sur quelques scènes ne sont là que pour coller à un lectorat plus adulte mais la volonté derrière n'y est pas.
C'est aussi le premier livre où je me dis que l'auteur ne s'est pas renseigné, même pas un peu avant de coucher son histoire par écrit. Il y'a des inepties sorties comme des vérités et ça ça me gène énormément. Sans compter que les personnages ne sont pas plus charismatique que ça.
Bref il y'a bien mieux sur le marché. A éviter.
Grade: 38%

Friday, November 13, 2009

Barbara - Dis, quand reviendras-tu?


Translated to English here: http://impossiblepoems.blogspot.be/2012/10/barbara-tell-when-will-you-be-back.html

Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti,
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,

Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,

Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire,
je me tourne, je me traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi,

Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,

J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour,
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille,
J'irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins,

Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus...