Wednesday, November 23, 2011

Monique Morelli - Aragon - Il m'arrive parfois d'Espagne

Wednesday, November 16, 2011

Graeme Allwright - Johnny




Tu es parti là-bas sans savoir pourquoi
Je n’crois pas que tu cherchais la gloire
Tu avais peut-être seulement du mal à jouer le jeu
Dans ta petite ville sans histoire
On t’a dit que là-bas la cause était juste
Qu’il fallait vaincre à tout prix
Puis c’est facile de laisser les autres penser pour soi
Alors sans savoir pourquoi tu es parti

Mais c’est bientôt fini Johnny
Vois-tu encor le soleil?
C’est bientôt fini Johnny
Sens-tu venir le sommeil?

Toi qui lisais les bandes dessinées
Et te voyais en surhomme vainqueur
Là-bas dans l’enfer des forêts vertes
Tu as appris à connaître la peur
Tu as appris à manier des armes nouvelles
A brûler des femmes et des enfants
Tu n’aimais pas ça, mais on n’a pas le choix
Et la peur est un maître exigeant

Mais c’est bientôt fini Johnny
Vois-tu encor le soleil?
C’est bientôt fini Johnny
Sens-tu venir le sommeil?

Les soirs de chaleur dans le quartier réservé
Tu dégueulais toute ta bile
Tu creusais le vide du désespoir
Dans tes ébats virils
Mais souvent tu pensais à une après-midi
Où tu l’a vue dans un milk-bar
C’était un peu pour elle que t’avais oublié la bande
Et les cuites du samedi soir

Mais c’est bientôt fini Johnny
Vois-tu encor le soleil?
C’est bientôt fini Johnny
Sens-tu venir le sommeil?

Entends-tu Johnny les avions s’en aller
Ils retournent maintenant à leurs bases
Ils ont tout lâché et leurs bombes sont tombées
Sur toi Johnny et tes camarades
Oui c’est comme ça absurde et cruel
J’crois qu’tu commences à comprendre
Mais c’est un peu tard, oui, un peu tard
Bientôt la nuit va descendre

Maintenant c’est fini Johnny
Tes yeux se ferment déjà
Maintenant c’est fini Johnny
Dans cette terre meurtrie, tu dormiras

Frederick Forsyth - Le Chacal

Petit livre sympathique, assez bien construit qui retranscrit les évènements autour des attentats contre de Gaule. On voit ainsi à quel point ce qu'on croit être une démocratie n'en est pas une mais aussi les rouages d'une chasse à l'homme. Par contre le côté humain est totalement délaissé, Forsyth s'en tient aux faits et aux évènements inventés qui les relient. Ce qui est dommage, aucune psychologie ce qui rends les personnages moins crédibles, limite pantin. A ce niveau ce n'est pas un grand livre, ça reste plus du niveau de la lecture de gare mais on apprécie quand même le cachet années 60.

Pierre Naudin - Cycle d'Ogier d'Argouges 1 & 2

Pas convaincu c'est le moins qu'on puisse dire. Certes l'auteur est documenté sur la période mais j'ai cependant du mal à croire en la retranscription. Non seulement on a l'impression que le monde se limite aux 100 mètres autour du héros mais en plus la plupart des personnages ne sont que des figurants peu recherchés. Le héro lui est plus intéressant vascillant entre le jeune noble pédant et le juste chevalier en devenir il tombe le plus souvent dans le stupre. Car le sexe intéresse grandement l'auteur qui en fait une partie non négligeable du livre. Pour montrer la débauche de l'époque? Où pour choquer celle où il l'a écrit. Car les personnages féminins lesbiennes combattantes victimes de viol inceste ça fait un peu beaucoup pour une seule personne bien qu'aujourd'hui tout cela est d'un banal, rien qu'on n'aie pas déjà vu, entendu, imaginé ou autre. Le problème n'est pas vraiment cette surenchère mais plus le reste qui manque de piquant, de la poussière du passé. Bref de crédibilité.
Dommage je ne continuerai pas le cycle car je n'y vois aucun intéret.