Thursday, January 29, 2015

Yann Queffelec - Les noces barbares

Au premier abord c’est un livre intéressant, la société d’après-guerre est bien retranscrite, la mentalité villageoise, l’esprit d’un enfant maltraité nous parle. Mais au final en voulant faire une histoire cyclique, une histoire avec une destinée, l’auteur ne surprends plus, on suit l’évolution du gamin et arrivé à la moitié du bouquin on lui trouve un côté répétitif qui ne partira plus. Les émotions sont limitées, les événements prévisibles, il n’y a plus rien qui sortira de l’ornière jusqu’au dénouement, tragique comme il se doit. Bref ce qui commence comme quelque chose d’ancré dans une réalité termine comme une histoire anecdotique. Décevant.


"Il y eut un mouchoir blanc tel un billet d'amour silencieux"
"Ils avaient tout avalé: ..., les milliers d'instants qu'il faut passer pour ne rien vivre et de pas qu'il faut sacrifier pour aller nulle part, ils allaient s'endormir ignorants du sommeil"

Tuesday, January 20, 2015

Louis Aragon - Aurélien

Un livre profond et pourtant détaché. Un livre sur les années folles, sur ceux qui reviennent de guerre et n'attendent plus rien de la vie jusqu'à ce qu'il y découvre quelqu'un qui les change. L'échec de cet entre deux guerre, la victoire creuse, la recherche de plaisirs inutiles qui n'apportent rien, les fêtes et les mouvements artistiques de l'époque qui s'affrontent. L'amour profond, marquant, impossible face à la réalité. Tant de choses à lire et à dire. Un livre qui n'est presque rien et parle de tout mais surtout de cette époque, de ce Paris.

"...fournissait à Aurelien l'occasion de se sentir au-dessus des autres, par la conscience qu'il avait de leur inconscience."

"Si on a regardé un homme jusqu'à ne plus voir en lui que ce qui le fait différent des autres, le particulier en lui, il est bouleversant de retrouver avec d'autant plus de force qu'on l'oubliait déjà, que l'essentiel en lui c'est ce qui ressemble aux autres."

"Il eut la réaction de l'homme de tous les hommes: ils croient tous, comme cela, que dans leurs bras il y a un charme"

"-Je vous ai écrit, Aurélien, tous les jours de ma vie.
- Mais je n'ai jamais rien reçu.
- Bien sûr, puisque je n'ai rien envoyé...Jamais!"

"Le détail touchait à la misère"

"Non, je ne suis pas amoureux de ma femme, j'en suis jaloux c'est pire."

"Celui à qui vient l'amour, le grand, l'amour qui possède et ravage, se doit de faire place nette à tout ce qui n'est pas ce cyclone."

"Je vivais parce que j'étais née, c'était tout."

"On ne sait pas ce qu'il faut faire pour se faire aimer: se montrer comme on est ou mentir. On balance entre les deux. On fait les deux d'ailleurs, au hasard un peu. On se fait comme on voudrait être, comme on croit qu'il faudrait paraître et puis on se dit "Ce n'est pas moi..." On cherche à se montrer à se montrer... à son pire... à déplaire...Qui sait si ce n'est pas le moyen de plaire?"

Thursday, January 8, 2015

Dominique A - Quelques Lumières


Translated here
Des maisons de fortune
S'il faut j'y vivrai

Quelques pierres de lunes
Je m'en contenterai

Des baisers de secours
Je les chercherai

Des gueules de bois d'amour
Je me remettrai

Je ne demande pas la lumière
Quelques lumières seulement
Longeant le bord de la rivière
Jusqu'à la rue que rien n'éclaire

De fièvres insensées
S'il faut, je sortirai

À des lèvres lassées
Je m'arracherai

Je ne demande pas la lumière... (refrain)

L'obscurité me fait des signes
Elle me trouve parfait
Dans le jour qui décline
Je lui plais

Je ne demande pas la lumière... (refrain)

Tuesday, January 6, 2015

Mickey Spillane - J'aurai ta peau (I, the jury)

Beaucoup moins intéressant et amusant que le précédent, probablement car j'aurai du lire dans l'ordre. Cette fois-ci je connaissais l'épilogue dès le début et l'intérêt de l'histoire s'est envolé. On retrouve le même Mike Hammer qui plait au femme mais l'histoire me semble trop simple, même avec l'explication cela reste peu crédible. On est face ici à une histoire de gare avec une poursuite d'un meurtrier. Rien d'original et tout tourne toujours autour du personnage principal. Bref vite lu, vite oublié.