Partant sur un ton léger, Weyergans nous livre ici un hommage touchant au cinéma et au temps qui passe. Un livre agréable à lire dont on attends pas grand chose mais qui ouvre une fenêtre sur les souvenirs d'enfance vu de loin et sur la folie d'un retour aux sources. J'ai moins aimé les details des rapports entre le personnage principal et son fils qui sont un peu artificiels, trop aisés. Mais le livre reste une balade.
"Un rêve qu'on ne peut raconter à personne est comme une fleur qui ne s'ouvre pas"
"Enterrer quelqu'un...c'est le faire mourir une deuxième fois, c'est lui donner la mort qu'on trouve qu'il aurait dû avoir, une mort selon les règles, rassurante, irréprochable pas une mort bâclée comme elles le sont toutes avant que les rites ne viennent mettre un peu d'ordre dans leur débraillé"
"Je te souhaîte d'être chêne plutôt que hêtre"
Bit of everything, songs & lyrics, book reviews & thoughts I keep to myself and won't write on here
Tuesday, February 25, 2014
Wednesday, February 12, 2014
Steven Erikson - Toll the hounds
As usual getting in an Erikson's book is hard for me, the first 300-400 pages I don't get what happens exactly or who is who. I recognise some characters of course just not all of them. Thank god the book is 1200 pages long so I still have time to enjoy it. I have to say that this one is one of my favorite. Not for the story which is maybe a bit less good and has many slow/useless moments (really the Trygalle guild and Gruntle's story is useless and most of Nimander's journey looks like a filler or a side quest in an rpg) but mostly for the characters who this time have much more substance. Not all of them still and most will keep their line of conduct but there are enough shaddy characters for things to be satisfying. Also the authour finally touches a bit more at the philosophy of life, the uselessness of things which is good in such an epic book with events that touches so many at the same time.
The least good however for me was the "lyrical" attempts, the moment when the author tries to address the reader ("let's leave them at that shall we") or provides a short overview of several persons in a short burst that looks artificial. There was no need to make it look like an eye flying over the city, it's not attached to any character and look very cheesy. On the other hand I won't complain about the Deus ex machina principle that is used and overused (smartly) by Erikson, it could as well be the central axis of the book, the gods meddling. But it's still maybe too manichean, even if everyone does things for himself and has an hidden agenda in the end you find two sides and one winner. Now the good thing is that we never know the cost to reach that point and that's was an enjoyable read.
"When it is all one can do to simply hold on, then to suffer is to weather a deluge no god can ease"
The least good however for me was the "lyrical" attempts, the moment when the author tries to address the reader ("let's leave them at that shall we") or provides a short overview of several persons in a short burst that looks artificial. There was no need to make it look like an eye flying over the city, it's not attached to any character and look very cheesy. On the other hand I won't complain about the Deus ex machina principle that is used and overused (smartly) by Erikson, it could as well be the central axis of the book, the gods meddling. But it's still maybe too manichean, even if everyone does things for himself and has an hidden agenda in the end you find two sides and one winner. Now the good thing is that we never know the cost to reach that point and that's was an enjoyable read.
"When it is all one can do to simply hold on, then to suffer is to weather a deluge no god can ease"
Sunday, February 9, 2014
Jacques Bertin - Je débarquais
Translated to English here.
Je débarquais d'un monde où l'envie fait le moine
J'avais au fond du coeur une rage d'aimer
Donc je me bâtissais des châteaux en espagne
pour une infante et un baiser.
Le lourd moi-même qui traînait dans mon bagage
S'est installé de force au fond de ta maison
et j'ai passé la mer et j'ai passé le gué
Et voici l'espagne gagnée.
J'ai eu mille baisers de l'infante sauvage
Dans un désert sans eau j'ai planté un verger
Il coule une rivière aujourd'hui sous tes lèvres
La source d'eau et tes rosiers.
Je me suis bien battu contre la nuit glaciale
J'ai fécondé le sable où tu étais couché
J'enfonçais mon couteau, je fouillais dans ta plaie
Et tu saignais j'étais sauvé.
Mais nous voilà ce soir, silencieux face à face
Me voilà devant toi, loin de toi, fatigué
Comme nos yeux sont secs nos lèvres sans baisers.
Amants nous sommes, séparés.
Le charme est donc rompu, la fée redevient femme
Je me suis donc trompé si l'on touche la fée
L'enchantement s'en va, je retrouve la fée
épaisse hélas, et séparé.
Je repart sur ta route encore à ta rencontre
patiemment longuement comme on tresse un panier
Comme la pluie ravive un jardin oublié
Comme la pluie je viens je t'aime
Sunday, January 19, 2014
William Faulkner - L'arbre aux souhaits
Un petit livre pour enfants (d'il y a presque un siècle) qui reste agréable à lire malgré quelques références à des croyances ou des habitudes sommes toutes perdues (et heureusement pour certaines d'entre elles) reste un récit enfantin comme un rêve et qui fait voyager le lecteur pour un court moment. Sans prétention mais imprègné d'une époque révolue.
Friday, January 10, 2014
Dashiell Hammett - Le faucon de Malte
Le film est un classique (parfois un peu surévalué) et le livre source offre presque la même expérience. Très visuelle, très concis, l'histoire était évidemment sans surprise pour qui a vu le film. Tout tourne autour du personnage principal, Sam Spade. C'est l'homme fort, différent, dur et débrouillard. Bref c'est lui qui fait toute la saveur du livre, les personnages secondaires ne sont que des pièges pour lui. Dur de juger le livre après avoir vu le film, ils sont tellement proches. Une lecture agréable qui manque un peu d'atmosphère cependant.
Saturday, December 28, 2013
Thursday, December 26, 2013
Franz Weyergans - Rire et pleurer
Encore un très beau titre mais un livre somme toute anecdotique. Sympathique, on soit un personnage un peu théâtral qui se remet en question.
Ce que j'en retiendrai surtout cependant ce sont quelques citations:
"Le but de la volonté est d'arrêter de vouloir"
"L'inquiétude est la primauté du devenir sur l'être"
"Ceux qui partent n'ont pas les mêmes pensées que ceux qui restent" car à travers de sa simplicité Weyergans arrive toujours à donner une leçon d'humanité.
"L'inquiétude est la primauté du devenir sur l'être"
"Ceux qui partent n'ont pas les mêmes pensées que ceux qui restent" car à travers de sa simplicité Weyergans arrive toujours à donner une leçon d'humanité.
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