Bit of everything, songs & lyrics, book reviews & thoughts I keep to myself and won't write on here
Sunday, August 23, 2015
Marcel Pagnol - La gloire de mon père
Wednesday, August 19, 2015
René Fallet - Paris au mois d'août (seconde lecture)
"Si les femmes ont des bontés pour les vainqueurs, elles gardent leur tendresse pour les vaincus"
"J'ai besoin d'être seul..." "...afin de pouvoir être deux".
Sunday, July 26, 2015
Louis Aragon - Les Beaux Quartiers
"Il avait aimé en elle sa propre jeunesse perdue"
"Dans l'ombre, Thérèse détruisait à chaque geste une ignorance, et naissait un émerveillement."
Lors du récit d'un ancien désabusé, cette phrase qui tombe en rapport sur l'émancipation de la femme: "On n'en a pas tué assez, des femmes" comme si c'était là la cause d'un déséquilibre social.
"De ce lendemain pour lequel il esquintait sa jeunesse"
"Je me suis toujours représenté la vie comme ça, entre l'enfance et la vieillesse"
"Déjà je ne peux plus jouer avec la vie... mon histoire est tout de même bien écrite par cette longue suite de jours."
"Quand j'avais vingt ans, je n'étais pas sûr que tout ce que je faisais n'était pas une comédie."
"Les chansons de mon père, plus on y parlait de soleil, et plus elles faisaient sombre dans le cœur..."
Monday, June 15, 2015
Louis Aragon - Les cloches de Bâle
"Elle avait peur de se voir définie par l'homme à qui elle se donnerait"
Saturday, May 30, 2015
Robert Harris - D.
Wednesday, May 20, 2015
Monday, May 18, 2015
John Le Carré - Une Vérité si délicate
"Enfin, la vie c'est ce qui nous reste quand il n'y a rien d'autre."
Wednesday, April 29, 2015
John le Carré - Une amitié absolue
"Si un gamin se recoiffe en public, sauve-toi à toutes jambes"
"Il n'y a pas de demain, pas de demain comme hier en tout cas"
Sunday, April 12, 2015
Tuesday, April 7, 2015
André Dhotel - Le pays où l'on arrive jamais
Friday, March 27, 2015
Rainer-Marie Rilke - Lettres à un jeune poète
"Presque tout ce qui arrive est inexprimable et s'accomplit dans une région que jamais parole n'a foulée. Et plus inexprimable que tout sont les œuvres d'art, ces êtres secrets dont la vie ne finit pas et que côtoie la nôtre qui passe."
"Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses."
"Une œuvre d'art est bonne quand elle est née d'une nécessité."
"Gagnez les profondeurs, l'ironie n'y descend pas."
"Laissez à vos jugements leur développement propres, silencieux."
"Ne vivez pour l'instant que vos questions."
"Presque tout ce qui est grave est difficile, et tout est grave."
"La beauté de la jeune fille, de ce être qui comme vous le dites si joliment, "n'a encore rien donné", est faite à la fois du pressentiment, du désir et de l'effroi de la maternité."
"Aussi, chez Monsieur, aimez votre solitude, supportez-en la peine et que la plainte qui vous en vient soit belle."
"Si tout ce qui est proche semble loin, c'est que cet espace touche les étoiles, qu'il est déjà très étendu."
En parlant des parents: "Renoncez à être compris d'eux. Croyez seulement en un amour, qui vous est gardé comme un bien d'héritage"
"C'est pour cela que les êtres jeunes, neufs en toutes choses, ne savent pas encore aimer, ils doivent apprendre."
"Pas plus que dans la mort qui est difficile celui qui va gravement n'aura l'aide d'aucune lumière, d'aucune réponse déjà faite, d'aucun chemin tracé d'avance."
"Mais si, à force de constance, nous acceptons de subir l'amour comme un dur apprentissage au lieu de nous perdre aux jeux faciles et frivoles qui permettent aux hommes de se dérober à la gravité de l'existence, - alors peut-être un insensible progrès, un certain allégement pourra venir à ceux qui suivront et longtemps encore après nous. Et ce serait beaucoup."
"Seules sont mauvaises et dangereuses les tristesses qu'on transporte dans la foule pour qu'elle les couvre."
"Voilà pourquoi la solitude et le recueillement sont si importants quand on est triste. Ce moment d'apparence vide, ce moment de tension où l'avenir nous pénètre, est infiniment plus près de la vie que cet autre moment qui arrive à nous dehors comme au hasard et dans le tumulte."
"La peur de l'inexplicable n'a pas seulement appauvri l'existence de l'individu mais encore les rapports d'homme à homme; elle les a soustraits au fleuve des possibilités infinies pour les abriter en quelque lieu sûr de la rive."
Thursday, March 26, 2015
Dan Abnett - Les fantômes, Tome 2: la fondation
Sunday, March 15, 2015
Friday, March 13, 2015
R.J. Ellory - Les Neufs Cercles
"Mais faire les bons choix n'était réconfortant que si le résultat en valait la peine"
"Passez du temps avec les personnes perdues et déchues, seules et oubliées, celles qui n'ont jamais réussi. C'est là que vous trouverez la véritable humanité."
Friday, February 27, 2015
Noam Chomsky - Bains de sang
Préface de R. A. Falk, extrait: "En troisième lieu, le rôle mondial de l'Amérique comme répondant en chef des entreprises de contre-insurrections dans le Tiers-monde, va bien au delà de la distorsion de l'information et inclut la participation active directe ou indirecte aux atrocités qui s'y trouvent perpétrées"
Vidéo en rapport avec le livre:
Friday, February 13, 2015
Raphaël Jerusalmy - La confrérie des chasseurs de livres
Thursday, February 5, 2015
Léo Malet - L'ombre du grand mur
Thursday, January 29, 2015
Yann Queffelec - Les noces barbares
Au premier abord c’est un livre intéressant, la société d’après-guerre est bien retranscrite, la mentalité villageoise, l’esprit d’un enfant maltraité nous parle. Mais au final en voulant faire une histoire cyclique, une histoire avec une destinée, l’auteur ne surprends plus, on suit l’évolution du gamin et arrivé à la moitié du bouquin on lui trouve un côté répétitif qui ne partira plus. Les émotions sont limitées, les événements prévisibles, il n’y a plus rien qui sortira de l’ornière jusqu’au dénouement, tragique comme il se doit. Bref ce qui commence comme quelque chose d’ancré dans une réalité termine comme une histoire anecdotique. Décevant.
"Il y eut un mouchoir blanc tel un billet d'amour silencieux"
"Ils avaient tout avalé: ..., les milliers d'instants qu'il faut passer pour ne rien vivre et de pas qu'il faut sacrifier pour aller nulle part, ils allaient s'endormir ignorants du sommeil"
Tuesday, January 20, 2015
Louis Aragon - Aurélien
"...fournissait à Aurelien l'occasion de se sentir au-dessus des autres, par la conscience qu'il avait de leur inconscience."
"Si on a regardé un homme jusqu'à ne plus voir en lui que ce qui le fait différent des autres, le particulier en lui, il est bouleversant de retrouver avec d'autant plus de force qu'on l'oubliait déjà, que l'essentiel en lui c'est ce qui ressemble aux autres."
"Il eut la réaction de l'homme de tous les hommes: ils croient tous, comme cela, que dans leurs bras il y a un charme"
"-Je vous ai écrit, Aurélien, tous les jours de ma vie.
- Mais je n'ai jamais rien reçu.
- Bien sûr, puisque je n'ai rien envoyé...Jamais!"
"Le détail touchait à la misère"
"Non, je ne suis pas amoureux de ma femme, j'en suis jaloux c'est pire."
"Celui à qui vient l'amour, le grand, l'amour qui possède et ravage, se doit de faire place nette à tout ce qui n'est pas ce cyclone."
"Je vivais parce que j'étais née, c'était tout."
"On ne sait pas ce qu'il faut faire pour se faire aimer: se montrer comme on est ou mentir. On balance entre les deux. On fait les deux d'ailleurs, au hasard un peu. On se fait comme on voudrait être, comme on croit qu'il faudrait paraître et puis on se dit "Ce n'est pas moi..." On cherche à se montrer à se montrer... à son pire... à déplaire...Qui sait si ce n'est pas le moyen de plaire?"
Thursday, January 8, 2015
Dominique A - Quelques Lumières
Translated here
Des maisons de fortune
S'il faut j'y vivrai
Quelques pierres de lunes
Je m'en contenterai
Des baisers de secours
Je les chercherai
Des gueules de bois d'amour
Je me remettrai
Je ne demande pas la lumière
Quelques lumières seulement
Longeant le bord de la rivière
Jusqu'à la rue que rien n'éclaire
De fièvres insensées
S'il faut, je sortirai
À des lèvres lassées
Je m'arracherai
Je ne demande pas la lumière... (refrain)
L'obscurité me fait des signes
Elle me trouve parfait
Dans le jour qui décline
Je lui plais
Je ne demande pas la lumière... (refrain)