Monday, February 8, 2010

Hero Corp - Saison 2


Hero Corp c'est la création du frère d'Alexandre Astier. Simon Astier est apparu dans Kaamelott et se lance pour sa propre série. La première saison avait peiné à me convaincre, bon il y'a le manque de budget bien sûr mais c'est surtout le rythme qui manquait. Il y'avait des redites, des blagues qui tombaient à plat, du comique de situation surexploité. Il y'avait aussi de super bonnes idées, un humour décalé à la "Astier", un grain de folie que j'aimais bien. Je me suis donc laissé tenté par cette seconde saison sans trop en attendre non plus.
Et bien m'en pris. Ce n'est pas la série de l'année certes mais Simon s'est grandement amélioré. Le rythme et l'humour sont plus soutenus, l'histoire est bien racontée, les plans beaucoup mieux capturés. Bref la saison 2 est passée comme un charme et on ne se dit plus qu'on se tape une longue histoire juste pour qq scènes d'humour, la mayonaise a pris et on ne s'ennuie pas.
Je dirais même que sur la longueur Simon se montre meilleur que son frère. (Parce que bon les plans longs dans la saison 5 et 6 de Kaamelott...comment dire, pas bien!) Et puis il n'essaie pas de tout faire (svp Alexandre, arrête de faire la musique toi même pour Kaamelott ;) )
Bon j'ai encore un ou deux désiderata quand même (pas convaincu par Hoodwig par exemple) mais en général j'ai vraiment passé un bon moment et j'espère que l'audience sera assez bonne pour continuer. Bref on en redemande. "Pinage!"

Jacques Bertin - Où tu es, tu es bien.


(paroles non officielles)

Translated to English here.

Où tu es, tu es bien
avec ton bonheur en écharpe
Sur ta peau la pluie glisse
et ton sexe est trempé
Tu exhibes ta poitrine
provocante et glacée
Dans mon souvenir
tu es belle comme un marbre

Désormais je suis mort
j'ère dans mon dédale
Sur le fil de ta voix
Tu es seul, tu t'effraies
La nuit tu vas obscène
mais pour personne et personne
ne sais ni ne te prends
sauf moi dans tes pensées
Violente et vague

Le temps qui passe dans l'esprit
Où tu me fuis me lance
Je faisais de toi l'objet qui pense
en se donnant qui s'abolit
je te prostituais en ephèbe docile
oh putain immense
Perdue et fière et tendue
Pariant ton sexe et ta vie

Où tu es, es-tu bien?
avec ton angoisse en écharpe
Sur ta peau des habits
t'habille mais tu as froid
Tu n'oses plus ce rire
qui détruirait ton ventre comme un plâtre
Tu bredouilles dans ton palais
dans ton désastre et
branles toi!

Quelqu'un fit entrer le malheur dans la maison heureuse
le silence s'est fait, les puits sont taris
Au fond du parc, la maison croule dans les ronces
Le soir des fantômes s'y tiennent
des larmes aussi.

Où tu es, tu es bien
Dans ma tête, dans ma hargne
Sur ta peau, la pluie glisse
et te flattes des mains
Tu avances dans la nuit
blanche comme un spasme.
Dans mon souvenir où je te garde
Tu es bien.